Le difficile choix des outils numériques collaboratifs

Sabrina Maroc
Open BioFabrics
Published in
14 min readApr 15, 2021

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Hackpad est mort, vive le collaboratif. Adieux Hackpad, mon premier éditeur de texte en Markdown. Ton glas sonnera le 19 juillet 2017.
Texte écrit par une apprenante pour les personnes qui s’intéressent à l’open-source, aux outils numériques, aux pratiques collaboratifs, à la documentation et aux galères de lancement de projet.

— St Peter Weeping before the Virgin peint en 1647 par Guercino et remixé par Open BioFabrics // CC0 —

Des gribouillis papier au pad collaboratif en temps réel: Hackpad

Lorsque j’ai débuté mon projet entrepreneurial : Open BioFabrics, je me suis astreinte à garder une trace de tout ce que j’accomplissais: une nouvelle mise en culture de bactérie, le nom d’une banque d’image , mes comptes-rendus, mes échecs...
Un très bon réflexe pour se constituer des banques de données qui vous feront gagner du temps par la suite. Sauf, si vous les réalisez sur des feuilles volantes, et que votre résolution de l’année soit de les classer, voir de les remettre au propre. Deux actions qui ont eu la vie dure les premières semaines du projet.

Une fois passé ce mauvais plis, j’ai commencé à tout saisir sur l’éditeur de texte de mon Mac. De beaux documents, une interface élégante, j’étais très fière de ce qui aller devenir ma documentation. Sauf que, utiliser Pages* (= l’éditeur de texte d’Apple) est adéquate dans 2 situations, quand:

  • tu bosses seul(e) sur un projet
  • tes collaborateurs possèdent aussi Pages
L’interface élégante de Pages // capture écran de mon ordi //CC0

Quelques mois après avoir lancé Open BioFabrics, Charleyne m’a rejoint dans l’aventure. Heureusement pour moi, elle possédait un Mac. Par contre, nos besoins avaient évolué! Il ne s’agissait plus de collaborer sur les mêmes traitements de texte. La quantité d’informations que nous avions généré nécessitait un espace de stockage où nous pourrions classer nos documents dans des dossiers. Agréger du savoir, c’est bien l’organiser pour le rendre exploitable c’est mieux. Nous sommes donc passées sous Google drive et par la même occasion Google Docs. A ce stade, nous avions des outils qui nous permettaient:

  • 15Go de stockage gratuit
  • une collaboration en temps réel
  • la faculté d’éditer sans connexion Internet
  • la possibilité de classer en dossier, sous dossier, sous-sous-dossier,…
  • et surtout un système qui nous est familier
Interface Google Drive // Crédit image wikimedia commons // CC-BY-SA-4.0

“Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.” _extrait de Candide de Voltaire.

Nous collaborions allègrement à distance grâce à ce système propriétaire*, que certain dépeigne comme liberticide. Jusqu’au moment où une troisième personne rejoint l’équipe: Xavier, féru d’open-source et de pratiques collaboratives, pour faire court.

Quand tu dis utiliser Google Drive à un linuxien // Crédit Image Giphy

Devant autant d’incongruences entre les valeurs fondatrices du projet et le choix de nos outils numériques, il amorça la mise en place de différentes solutions de documentation collaboratif dont:

  • Hackpad est un éditeur de texte utilisant le langage markdown* et permettant à plusieurs personnes d’écrire simultanément sur le même document. Cet outil possède une barre de mise en forme et, un système de gestion d’accès: privé, public ou restreint. Il était destiné à notre documentation dite “molle”. (attention: l’hyperlien vers Hackpad disparaîtra sûrement le 19 juillet 2017)
Interface d’un pad sur Hackpad //Crédit image wikimedia commons // CC-BY-SA-4.0
  • Github est à la base un service web d’hébergement et de gestion de développement de logiciels. Il est destiné pour notre documentation “dure”.
Interface Github //Crédit Image Amber Case // CC BY-NC 2.0

Mais pourquoi écrire en Markdown?

La définition de Wikipédia: Markdown est un langage de balisage léger créé par John Gruber en 2004. Son but est d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire. Un document formaté selon Markdown devrait pouvoir être publié comme tel, en texte, sans donner l’impression qu’il a été marqué par des balises ou des instructions de formatage.

Ce n’est pas clair? Voici l’explication de Fabien Huet: c’est un système d’édition et de formatage de texte ; c’est à la fois une syntaxe, un script de conversion texte → HTML et un format de fichier. Les fichiers sont généralement enregistrés avec l’extension .md (ou .markdown ) pour indiquer aux interpréteurs la nature du texte qu’il vont lire.

Langage Markdown en mode édition à gauche et en mode aperçu à droite// Chris Lott // CC BY 2.0

Prenons un exemple de syntaxe pour écrire en gras:

- avec votre éditeur de texte propriétaire (comme Google doc), vous utilisez sa barre outil pour mettre votre sélection en gras

- en Markdown, il suffira d’écrire: *gras* ou _gras_

Apprendre le Markdown n’est pas si compliqué. En à peine 2h vous pouvez acquérir le principe de rédaction, celui-ci deviendra très vite un automatisme. Au delà de sa simplicité de mise en forme, le langage Markdown offre de nombreux avantages:

- il se contente d’un simple éditeur de texte (disponible en ligne ou à télécharger), donc nul besoin de logiciel propriétaire comme Word ou Pages.

- il offre un style de mise en forme restreint, ce qui évitent de perdre du temps. Par exemple, il n’y a pas d’histoire de taille de police, juste des styles pour hiérarchiser le contenu: #Titre 1, ##Titre 2 et ###Titre 3

- il octroie un gain de place, car les fichiers générés sont légers

- il se convertit simple en HTML, donc votre texte peut devenir une page web facilement.

- il est utilisé et compris par nombreuse plateforme: certain wiki, github, éditeur de blog, système de commentaires dans les forums (stackoverflow)

L’intérêt du Markdown pour Open BioFabrics réside dans l’utilisation d’un langage simple, permettant à n’importe quel contributeur de publier sa documentation sur la plateforme Github, sans passer par du HTML. Ainsi chacun peut créer et partager une nouvelle page de documentation rédigée en Markdown de manière autonome et, sans connaissance particulière dans l‘édition de site Internet.

Pour revenir à la mise en place de ces nouveaux outils, Xavier organisa des sessions d’apprentissage par la pratique en ligne, ce qui incluait de documenter leur prise en main. Ce savoir allait devenir notre base pour l’initiation numérique des futurs membres de la communauté. Des personnes qui allaient devenir à leur tour des contributeurs en implémentant cette documentation. Un savoir acquis grâce au partage et qu’ils pourront transmettre aux autres membres.

Mais pourquoi avoir adopté Hackpad?

Il est vrai que son interface possède une esthétique “différente” de Pages ou Google doc. Cependant, les raisons de son accréditation auprès d’Open BioFabrics résidaient dans les faits:

  • C’était un outil utilisé par une partie des communautés de notre écosystème, comme Le Biome, Hackuarium, ou encore la Myne.
  • Il nous permettait d’écrire en langage Markdown, ce qui devait faciliter les transferts des pads vers Github.
  • Plus toutes les raisons (vues ci-dessus) qui poussent à utiliser le Markdown dans le cadre d’un projet collaboratif

En réalité, son acceptation ne fut pas unanime. Pour ma part je tardais y m’y mettre, n’écrivant que quelques lignes de temps à autre. Je l’avais testé mais pas éprouver pour enfin l’approuver. Je préférais continuer avec mes habitudes numériques, quitte à accumuler les “solutions” pour maintenir une cohésion entre nos outils. Une façon de rester dans ma zone de confort.

Jusqu’au jour où leur nombre et leur conciliation freinaient notre productivité. Là je décidai de me plonger dans Hackpad. En un week-end, j’aménageai le workspace (= espace de travail, cf. le cadre vert) d’Open BioFabrics. Fini google doc, je transférai tout nos écrits sur des pads (= document, cf cadre rose) et j’organisai l’espace de travail en collection autrement dit en dossier (cf le cadre bleu). Après une petite séance de concertation pour présenter le nouveau fonctionnement et l’améliorer, Hackpad était devenu notre outil.

Capture écran de mon interface Hackpad // CC0

Quand tu ressens une certaine satisfaction d’avoir compris et appliquer le fonctionnement d’un nouvel outil. # 😎

Xavier avait amorcé le changement, c’était à Charleyne et moi de l’adopter. Comprenez que l’appropriation d’ un nouvel outil ne peut se faire sans implication et qu’il doit répondre à un besoin.

Conseil: Chez Open BioFabrics pour chaque nouvel outil que nous mettons en place un espace de test est créé. Comprenez un pad (pour Hackpad), une channel (pour Slack), un dépôt (Github) où les utilisateurs sont invités à expérimenter, voir saccager pour comprendre le fonctionnement de l’outil. Ainsi ces notions de peur de casser ou de mettre le bazar s’effacent au profit d’un joyeux bordel libéré de toute appréhension et jugement de mal faire.

Le choix de nos pratiques numériques s’alignaient doucement avec les valeurs que nous prônions, tel l’open-source et la collaboration.

A REVOIR!!!

Les puristes vont certainement rétorquer que: “ Hackpad repose sur un outil libre: Etherpad et, qu’il n’est devenu open-source que depuis 2015 avec son rachat par Dropbox ! [ 1 et 2] Oui c’est vrai, Hackpad n’incarnait pas la perfection. “De plus, vous utilisez Github, encore un outil open-source mais qui n’est pas libre contrairement à GitLab CE”. En effet, la raison de ce choix repose sur la technologie: Daktary, qui nous permet de générer la plateforme openbiofabrics.github.io . Daktary sera seulement disponible sur Gitlab fin 2017, ce qui explique notre choix actuel.

Pour les personnes qui n’ont pas compris cet interlude: open-source / libre, voici une vidéo de Mr Bidouille pour dépêtrer tout ça.

Pause vidéo pour comprendre les notion d’open-source et le libre.

Ne me quitte pas… 🎵

Après 1 an et demi de loyaux services pour nos écrits et, comme l’annonçait cet article: Hackpad is done, (le 19 juillet 2017) soit 3 ans après son rachat par Dropbox. Open Biofabrics allait devoir continuer sans lui et passer à autre chose.

Xavier avait pris connaissance de la possible fermeture d’Hackpad dès novembre 2016, d’où son conseil dans la communauté du Biome de faire des sauvegardes régulières des pads au cas où…. Bien entendu, la marche à suivre pour y parvenir était livrée avec ;-)

Naïvement, ma première réaction aux allusions de sa fermeture fut: “Ce n’est pas possible”. Et si, c’est plausible. D’autant que Hackpad est un outil numérique, et comme tout entité binaire elle a besoin d’être mise à jour pour perdurer. Plus de développeur, plus de logiciel. D’où l’intérêt du libre, où le maintient et le développement est au main de la communauté.

Crédit image Hugh MacLeod

S’en est suivit une certaine colère. Je venais de trouver une solution à un de mes problèmes et, il fallait déjà que je recommence. En tant qu’entrepreneur -euse, il y a perpétuellement des problématiques à résoudre, alors les moments de joie ne sont que de courtes durées.

L’expression de ce sentiment d’éternel recommencement, je le traduis par la rédaction de ce medium ainsi que le partage de mes sources pour quitter Hackpad et, trouver son et ses remplaçants. Heureusement, je ne pars pas de zéro, entre temps j’ai appris et compris l’importance de nos choix numériques.

1 de perdu et 10 de retrouvés

Dropbox n’a pas simplement mis un terme à Hackpad, l’entreprise a développé son propre système: Paper, reprenant des composants open-source [ 3]. Une fois encore, les valeurs d’Open BioFabrics ne parvenaient pas à y trouver écho, malgré la bonne surprise qu’offrait son interface et ses fonctionnalités.

Heureusement le temps d’avance que nous avions sur la publication officielle de la fermeture d’Hackpad, nous permis d’entreprendre le casting de son/ses successeur(s). Tel une lettre au père-noël, j’entrepris de lister les qualités requises:

  1. open-source
  2. gratuit, sinon avec une version freemium
  3. pérenne (exit les version beta)
  4. utilisé ou au connu par notre écosystème
  5. simple et rapide de transfère vers Github
  6. gestion d’accès des contenus
  7. prévisualisation des vidéos/images
  8. organisation en dossier
  9. écriture en Markdown
  10. rédaction collaborative en temps réel
  11. accès à un historique
  12. mise en évidence des différent(e)s contributions/ contributeurs
  13. friendly
  14. redimensionner des images (c’était avant que j’apprenne le tips)
  15. illimité en nombre de collaborateur
  16. un espace suffisant pour le nombre et la taille de nos pads.
  17. accessible depuis un smartphone, une tablette et un ordinateur
  18. export grouper pour les sauvegardes
  19. accessible également en off-line
  20. code block proposé
  21. interface en anglais et/ou français
  22. compatible avec les navigateurs les plus répandus

Note concernant le point 14: pour redimensionner une image avec une taille de 200X200 en langage Markdown, il suffit d’écrire:

![le nom de ton fichier](son URL=200x200)

Après voir écumé et tester nombre de prétendant, plus ou moins éloignés de mes critères, je me rendis bien compte que l’accomplissement de tous ces souhaits n’étaient pas forcément réalistes. Aucun ne possédait toutes les qualités. Est-ce une défaillance méthodologique ? Ou étais-je à la recherche de la licorne à 5 pattes? Un point manquait dans ma liste: la communauté, les personnes qui l’a constitue, et elles que veulent-elles?

Juste pour le plaisir, voici la liste de ceux que j’ai testé: Simplenote, Pomdoc, Gitbook Ertherpad, Notion, Framapad, Hackmd, Telegraph,Classeur, Stackedit, Autorea, Polynote, Box Notes, MyPads,… Certaines communautés ont tenté des services proposant de crypter leurs données, comme cryptopad. Sachant que la liste des éditeurs collaboratifs est longues, je vous propose de la compléter dans les commentaires. Peut être que l’un d’autres eux vous comblera!

Et Dropbox a présenté Paper

Méfiante en premier lieu, je continuai mes recherches dans la quête de l’éditeur parfait. Pendant ce temps, l’activité d’Open BioFabrics continue et de nouveaux workshop sont organisés. Notamment auprès de public noéphyte en pratique numérique collaborative. La question se posait de savoir quel support leur proposer pour qu’ils puissent eux-même documenter la séance: Paper ou hackmd, plus adéquate pour notre utilisation.

Paper vs Hackmd // Crédit image Dropbox & screenshoot de mon écran

Cette interrogation souleva une problématique plus large: l’enseignement des outils fait-il parti de la mission d’Open BioFabrics?
La question reste en suspens.

Finalement pour 2 des workshops, Paper fut proposé pour la documentation molle aux participants. Les raisons de ce choix demeurent :

  • le temps trop court pour aborder l’importance du choix des outils numériques dans la documentation lors du worshop
  • l’apprentissage d’un nouvel outil ne faisait pas parti de la prestation

Même si Paper était un nouvel outil pour certain contributeur, son interface familière représenta un gage de facilité pour sa prise en main. D’un point de vu temporel, Paper semble tirer son épingle du jeu. Cependant l’export (vers Github) des pads présente de grosses lacunes, et le temps supposément gagné fut dévoré par les reprises de mise en page car:

  • les images apparaîtront sous forme de lien
  • l’aperçu vidéo aura disparu
Aperçu d’un fichier généré en .md par Paper puis importé sur Github // Sabrina //CC0

Chez Open BioFabrics nous n’avons pas tranché la question. Chacun doit pouvoir rester libre des outils qui utilisent pour documenter, en gardant à l’esprit que notre objectif est la documentation, soit le partageable et la réutilisation de données.

En choisissant Paper

  • vous utiliserez une interface plus familière, si vous adeptes d’outils comme de Pages ou Google Doc
  • vous aurez la possibilité d’afficher la barre de mise en forme ponctuellement(cf cadre vert)
  • vous pourrez acquérir quelques réflexes de mise en forme avec les raccourcis clavier disponible via l’interface aide (cf cadre bleu), sans perdre de temps avec des fioritures.
  • la prise en main peut être très rapide, mais le transfert de vos documents vers d’autres supports risque de générer des erreurs d’affichage.
  • vous avez un tremplin vers hackmd
Interface d’un document Paper // Capture de mon écran // CC0

En choisissant hackmd

  • vous aller acquérir de nouvelle compétence
  • vous transférerez plus facilement vos données vers d’autres supports, comme Github
  • vous pourrez vérifier en temps réel le résultat de votre syntaxe et corriger par la même occasion.

En échangeant avec des adeptes de l’open source, certains me disaient :
Ton support de documentation ne doit pas te freiner dans ton projet, il est au service de ton travail”. D’autres martelaient “le choix de tes outils numériques exprime ton ambition, c’est plus une culture avant d’être un acte numérique”.

Tout est une question de compromis.

En fait, pourquoi documenter ?

Certaines personnes voient la documentation comme une perte de temps. Ils se trompent. Comment construire efficacement si aucune données est recueillies?

  • dès que vous recommencerez vous devrez tout recommencer depuis le début, une perte de temps phénoménale !
  • ce terreaux servira aux autres
  • auriez-vous pu en arriver là si rien n’avait été consigné. Certes la documentation requière du temps supplémentaire face à une expérience menée sur le pouce. Cependant s’astreindre à un tel rituel vous fera gagner du temps par la suite.

Documenter se transformera en automatisme avec les bons outils, que vous aurez préalablement éprouvés et adoptés.

Choisissez bien vos outils pour cultiver le jardin des connaissances.

Le choix de nos outils informatiques

Chez Open BioFabrics, nous considérons que l’outil ne doit pas être un frein à la documentation mais un levier. C’est pour ces raisons qu’il existe plusieurs possibilité de documenter et d’apporter sa contribution.

Oui, Paper est un outil propriétaire, et oui nous prônons l’open-source. Cela peut sembler paradoxal, ou blasphématoire pour les puristes. Nous nous préférons une approche hybride afin de cultiver ensemble les connaissances.

Nous ne cherchons pas la quantité, mais la qualité avec des contributeurs qui partagent nos valeurs.

Sa prise en main est très simple et ne différent pas beaucoup de vos éditeurs de texte avec interphase graphique. Le choix de Paper peut semblait surprenant pour un projet qui prône l’open-source! Cependant, c’est un choix éclairé. Nous voulons que les outils qui nous permettre de construire les communs ne soient pas des freins à votre contribution. Nous débutons avec des outils facilement d’accès pour vous aider à progresser petit à petit vers des outils qui requièrent un laps de temps d’apprentissage.

Un bon outil doit vous servir et vous aider à progresser.

Spoiler: vers la résurrection d’Hackpad ?

Le code d’Hackpad est ouvert sur Github. En consultant la fichier README.md du dépôt (qui s’apparente à une introduction), vous trouverez un appel à contribution datant du 12 juin 2017.

Alors si vous êtes développeurs et que vous possédez des compétences permettant à la résurgence d’Hackpad, à votre bon cœur.

Ressources

[ 1] Rachat de Hackpad par Dropbox: pad de l’annonce rédigé par Igor Kofman, le fondateur d’Hackpad

[ 2] Ouverture du code d’Hackpad

[ 3] Les composants open-source de Paper

Pour aller plus loin

Quel est ce CC0 qui apparaît dans les légendes de certaines images?
Il s’agit de deux C suivis du chiffre zéro et non d’un o minuscule. Pour cette confusion, il faut remercier la typo de Medium. CC0 correspond à Creative Commons Zero* qui renvoie à une des 6 licences libres Creative Commons.

Pour trouver des alternatives à tous vos supports numériques: AlternatieTo se base sur les recommandations des utilisateurs pour vous proposer des alternatives à vos services numériques.

Pour apprendre les rudiments du langage Markdown: Guide pour bien commencer avec Markdown de Fabien Huet ou avec ce MOOC de 30 min d’OpenClassRooms.

Pour plus d’information sur le langage Markdown , voici le site officiel du Markdown (en anglais) et sa traduction en français .

Apprendre les rudiments du langage Markdown avec Fabien Huet: Guide pour bien commencer avec Markdown

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